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L’ultime demande - L’aide à mourir paisiblement : une liberté à notre portée
« L’ultime demande », c’est celle que formulent des personnes qui se savent condamnées et dont les souffrances ne peuvent être apaisées par les soins curatifs, ni même palliatifs. Certains malades souffrent tant, y compris parfois alors qu’ils sont dans des unités de soins palliatifs, qu’ils demandent à être aidés à mourir.
De nombreux pays en ont acquis l’expérience, en Europe selon des modèles qui conjuguent solidarité et liberté, et, sur un mode seulement libéral, en Oregon et d’autres états aux Etats-Unis.
Des praticiens y sont prêts en France aussi, malgré certaines réserves de l’Ordre des médecins et l’opposition toujours aussi radicale de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP) comme des représentants des cultes. Il importera que tous les opposants bénéficient d’une clause de conscience.
Le Comité consultatif national d’éthique, longtemps réticent, a ouvert la voie à cette aide à mourir, en reconnaissant les « impasses » de nos lois actuelles, y compris celle de 2016, pour ceux qui subissent des souffrances réfractaires sans que leur pronostic vital soit engagé à court terme. Même l’Académie nationale de médecine a admis la nécessité de répondre alors à leur « désespérance » en abrégeant leurs souffrances.
Après quatre mois de travaux, la Convention citoyenne sur la fin de vie a préconisé à la fois une extension à tout le territoire des soins palliatifs et une loi sur l’aide active à mourir, conjuguant « suicide assisté » et « euthanasie » en particulier pour ceux qui ne peuvent faire eux-mêmes le dernier geste.
Une loi est en effet nécessaire pour procéder à la « dépénalisation conditionnée » de l’aide à mourir, selon les termes employés par la Cour européenne des droits de l’homme.
Une telle loi est aujourd’hui à notre portée, mais elle implique un certain courage politique tant la SFAP mobilise des organisations de soignants pour mieux s’y opposer dans le principe même.
Ailleurs dans le monde, ces oppositions ont pu être surmontées, mais parfois au prix de compromis boiteux, notamment dans les pays qui ont voulu s’inspirer du mal nommé « modèle de l’Oregon ».
« L’Ultime Demande » analyse ces législations dans leur diversité, avec leurs atouts mais aussi des défauts qu’il faut connaître pour éviter de les reproduire en France.
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L'ÉTAT SCHIZO
La France est en danger. L’ennemi est d’autant plus redoutable qu’il vient de l’intérieur et se nomme l’État. Devenu schizophrène, il détruit ce qui faisait notre force : nos infrastructures et la qualité de nos services publics.
Champion du double-jeu, mais plus souvent pyromane que pompier, il tient l’Europe pour responsable des décisions impopulaires qu’il prend à Bruxelles et qu’il fait mine de découvrir ensuite. Dans les abandons, il va encore plus loin que ne l’impose la loi communautaire.
Pour arrêter l’État schizo, il faut le prendre sur le fait, au moment où il craque une allumette : lorsqu’il contraint EDF à brader l’électricité à un prix qui l’empêche d’investir dans les sources d’énergies durables ; quand il laisse s’écrouler le fret ferroviaire ; quand il néglige l’entretien des lignes de chemins de fer au point de frôler sans cesse l’accident. Il faut le voir se décharger sur les régions de tout ce qui n’est pas le TGV, handicaper La Poste par un statut hors d’âge et, plus encore, maltraiter – malgré les apparences – son personnel.
Une plongée décapante – et peut-être salutaire – aux sources de ce double discours qui démonte, secteur par secteur, de la poste au transport ferroviaire, de l’énergie au métro, ses actes, ses silences, qui ressemblent à des mensonges par omission…